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Ésotérisme, Voyance & Mystères, Parapsychologie ?

Bien des années plus tard…

Dans ce monde si remuant, souvent dérangeant, chacun professe sa doctrine démocratique, républicaine, nationaliste, religieuse, ou autre. L’esprit humain vacille d’un bord à l’autre, s’agrippe à des paroisses glissantes et néglige sa part intérieure et mystérieuse.

A quel endroit poser sa valise pour souffler ? En quel lieu se désaltérer ; quelle nourriture consommer ? Naturellement, je n’évoque pas ces fonctions dans le sens matériel pour lequel chacun trouvera aisément sa réponse.

J’ai toujours aimé ce côté aspirant l’esprit vers un idéal surhumain, pardon je dois dire vers l’intemporalité. Dans une quête d’un graal imaginaire débordant dans la jeunesse, orgueilleux dans sa maturité, occulte dans son épanouissement.

Bien des pas m’ont guidé dans les attirances du monde terrestre. Goûtant des plaisirs éphémères, ma destinée n’ayant point été d’amasser, d’entasser. J’entrais dans des situations que je considère comme un long apprentissage. Pour d’accomplir ce que je devais réaliser modestement mais sûrement.

Le premier fut celui de l’apprentissage de la douleur. D’abord la douleur physique, puis est venue, ensuite, la douleur affective. Enfin, la souffrance spirituelle, éprouvant le serviteur. Chacune, à sa manière, produisait un égarement dont il me fallait d’abord faire l’expérience pour, ensuite, le surmonter et le maîtriser.

Entre des hauts, dans une vie matériellement faste, et des bas, à l’inverse, j’ai peu à peu appris à ne pas m’attacher à ces possessions. Des possessions qu’il me faudrait, nécessairement, un jour abandonner. De là est née une première réflexion : est-ce vraiment utile de posséder ? À mes yeux, non, car cela ne constitue pas la nécessité d’une vie, même si certains s’y complaisent. Ainsi, si l’homme demeure un consommateur, l’esprit profond, lui, ne l’est pas.

Attirances et tentations font partie du lot de vie qu’il m’a fallu comprendre. Pour séparer la réalité de la passion de celle de la libération dans un chemin que seule la compassion peut ouvrir.

Mon chemin est un chemin où pour apprendre il faut accepter. Accepter les renoncements, les sacrifices personnels, avec au milieu des joies d’une rare intensité, survenant parcimonieusement. C’est ainsi que j’ai avancé, étape par étape pour entrer dans la voie ésotérique.

J’ai passé quelques années à cantonner mes actes aux simples nécessités de vie, ce qui m’a permis par quelques ouvrages mis sur mon chemin, de m’habituer au langage si particulier de l’ésotérisme.

Après bien des années consacrées à engranger l’enseignement provenant des ouvrages et des messages directs, après une autre séparation importante, j’ai reçu plus que je n’attendais du champ spirituel.

Des facultés parapsychologiques telles que la réception de messages télépathiques (médiumnité pure), la compréhension de multiples supports de divination, le magnétisme, la radiesthésie, la numérologie sont apparues et j’ai pu les développer. La connaissance symbolique s’attachait à ces facultés, ouvrant une voie qui m’était en pratique inconnue. Dans mon apprentissage, on me conseille de maîtriser mes élans afin de ne pas me laisser emporter par ce qui échappe à ma volonté.

Peu important les épreuves, les situations, ma marche a continué en accomplissant ce que j’avais à faire sans me détourner de ces tâches.

Curieusement, la foi a toujours guidé mes pas, mes pensées même dans ces périodes où l’esprit fatigué vacille.

JeJe ne crois pas posséder la foi de naissance ; je la reçois plutôt comme un cadeau offert pour traverser ce parcours terrestre fait de sables mouvants.

Je ne suis pas médium de naissance. Issu d’une famille catholique pratiquante, j’admirais la référence à Dieu dans les paroles, tout en voyant combien les actes la contredisaient. Ma famille était, par ma grand-mère et par ma mère, chacune tireuse de cartes et aptes à conjurer les orages et les brûlures. Mes sœurs, ont toutes supposé avoir le don de voyance par héritage de leur mère et grand-mère. Le seul bémol est que sans l’humilité ni la confiance profonde en Dieu, la voyance s’inscrit en leurre pour rejoindre l’assouvissement personnel.

Aussi, entrer en ce monde si étrange que la voyance propose se fait par étape, avec sagesse et modestie, sans forcer la compréhension pour la forcer à « coller » à quelque chose. Il n’y a pas grand-chose à retirer de la pratique de la médiumnité si ce n’est la bienveillance du Maître Spirituel qui veille sur le médium.

Aujourd’hui, j’écris des articles que je publie sur le site.

Je publie également les messages qui me sont adressés médiumniquement selon le temps où il faut les publier. Je vous invite à lire ces « prophéties », pour comprendre ce langage si particulier de l’ésotériste et, voir qu’un certain nombre de ces messages se sont réalisés. Je n’en tire pas gloire, je remercie de la grâce qui m’est faite de les recevoir.

Sans doute direz-vous : son site est peu connu, visité. Ceci n’est pas l’important, ce qui est important ce sont les personnes qui viennent, lisent, se font leur opinion et décide ou pas de diffuser ce qu’ils ont lu pour le partager avec celles et ceux qu’elles estiment. Si j’avais un conseil à donner à ceux qui me lisent et cherchent la vérité, leur vérité, c’est de ne jamais désespérer de Dieu, même au plus fort des tourments ; de délaisser l’illusoire pour garder une pratique constante emplie de foi et de vigilance car la voie est étroite pour ne pas se perdre ; de mesurer personnellement ce qui est dit et enseigné.

DzongKapa

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